Un article de Presse Océan sur l’occup’ d’un college à Nantes

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Prendre fuite!

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Une petite pensée pour les Indignés : RIP

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Come on!

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Non à l’aréoport de Nice !

non a l'aréoport de nice

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DRE PLACE PRENDRE PLACE PRENDRE PLA

PRENDRE PLACE PRENDRE PLACE PRENDRE PLACE PREN

Le 22 février est une date marquante, qui laisse derrière elle autant de blessures graves que de désirs fous. Pour être à la hauteur de l’événement, lançons la Châtaigne sur la ville. Celle qui dans une phase défensive a su résister aux assauts, peut maintenant en livrer. La Châtaigne est une machine-de-guerre, une réalité hybride, une façon d’habiter qui est une façon de se battre. Forêt montée sur roues, elle passe à l’attaque. Donner le coup de grâce au projet, c’est porter la ZAD en ville ! Bring the war home ! Jusqu’à l’état de grâce !

Pour la ZAD forte du 22, enclencher une offensive est non seulement quelque chose de possible, mais d’inévitable, si elle veut arracher la victoire, prendre et continuer de prendre, et ne jamais mendier. Nous sommes à un instant critique. Se laisser dicter les conditions de l’armistice, qui appellera cela une victoire ? Au moment où l’État peut annoncer la fin du projet, de deux choses l’une. Soit nous profitons de la faiblesse qu’il tarde à avouer, et sans rien attendre, nous donnons suite à ce qui fait déjà victoire. Soit nous nous laissons endormir – classiquement, par un happy end.

Ce qui, dans la lutte, fait déjà victoire, est aussi son énigme. ZAD, œil du cyclone, axe autour duquel un mouvement est né. Le sens de ces trois lettres, on le déchiffre un peu mieux à chaque nouvelle phase de la lutte, à chaque grande marée. Comme maintenant : Zone d’Autonomie Décisive. PRENDRE PLACE propose de porter le mouvement jusqu’à ce point d’incandescence. Jusqu’à l’officialisation de la commune de la ZAD.

Aujourd’hui, on est nombreux à se dire qu’une fenêtre s’est ouverte, une certaine curiosité, saine ou malsaine, pour la question révolutionnaire. Elle peut se refermer aussitôt. Reste à agir ici dès maintenant. Les circonstances, le mandat de François H., font que l’audace est permise. L’enjeu, lui, la rend obligatoire. PRENDRE PLACE est une idée folle. Il s’agit d’occuper une place de Nantes, en tournant ses regards, comment dire, vers l’Ukraine plutôt que vers les Indignés. Il faut imaginer l’occupation de la Châtaigne, la même énergie démultipliée, la même accélération, la même musique des barricades, mais en plein cœur de Nantes. L’occupe, on la voit comme une extraordinaire concentration de forces en un point, où doivent affluer les bandes, converger/diverger les idées, où doivent passer les énergies pirates, comme on pourra, au milieu des choppes de bières et des banquets de fous. On voit un petit fort urbain, dense, hérissé d’une bogue défensive, encombré de cabanes, de constructions de fortune, de styles contradictoires. Arrivent une bande de teufeurs avec 10 kilowatts, des paysans-squatteurs et leur matos, ainsi qu’un nombre incalculable de scandaleuses fugues.

La métropole colonise tout : occupons l’occupant ! La ZAD franchit quelques kilomètres, la construction révolutionnaire passe un cap. Le déplacement géographique, le changement tactique, engagent une mutation politique. Là où c’est le plus tendu, l’enjeu est le plus grand. On investit un centre-ville comme on le fait d’une clairière. Les implications sont pourtant plus profondes. Au milieu de l’enfer, personne ne peut plus croire que le but visé est qu’on nous laisse tranquilles, dans notre coin, avec tout le confort alternatif. Peut-on seulement se laver les mains avec de l’eau de pluie ? (Humour). Ici, tout ce que l’on désire devra être arraché, d’une façon ou d’une autre, à la métropole. Par la force, par la ruse, par le jeu, par le détail, par la bande. Ici s’impose le geste même de la subversion. FAIRE USAGE, c’est désactiver un dispositif social, neutraliser un rapport de pouvoir, défaire une dépendance. Détruire suppose d’affirmer, on en fera l’épreuve.

Grosses installes, humeur légère et fiévreuse, palabres infinies, ivresse, conspiration. Il ne peut s’agir de s’acclimater, de s’adapter. Il faut que la vie déborde. L’énergie éthique, créatrice, devenue indispensable à la survie, la dissout du même coup. On regarde comme inséparables l’amitié, le combat, le désir, et l’imagination. C’est à un tel état d’exception éthique que nous pensons, quand nous disons PRENDRE PLACE. La pratique du sabotage elle-même se trouve modifiée, elle est tirée de la sphère de l’activisme, pour rendre simplement possible la vie de l’occupe, et la faire grandir.

Pour les créatures urbaines que nous sommes, cet appel rapproche le plus qu’il est possible les côtés pile et face du politique : se battre et habiter. C’est vrai pour tous ceux qui sont nés dans une fac occupée. C’est vrai quand on sait le point de non-retour qu’ont pu atteindre, un peu partout dans le monde, ces rencontres du troisième type. À Kiev, on parle du « syndrome Maidan » : incapacité à revenir à la normale pour ceux qui ont connu l’impossible. Façon de décrire comme une maladie, et de livrer aux psys, L’ENORME BESOIN DE COMMUNISME de l’époque. Nous disons que ressentir un tel manque est justement la preuve d’une grande santé.

Quand on voit un ami se faire embarquer par la police – la police politique qu’un français n’appellera jamais par son nom – on ne se dit pas « Sale temps pour ceux qui résistent », on se rappelle plutôt que PRISONNIER POLITIQUE est la condition universelle. La civilisation, ce qui dresse partout des murs invisibles, ce qui médiatise tout, au point de faire de chaque chose sa propre cellule, n’est pourtant qu’un écran de fumée. Ou plus exactement, de gaz putrides. La guerre de 14 l’a conduite à son apogée, jusque dans la tombe. Cent ans que la civilisation est morte, et qu’elle n’en finit pas de puer. CENT ANS DE RETARD ! Toute lutte intense a le pouvoir de remettre les pendules à l’heure. La force d’arrêter le temps. La révolution n’est pas la découverte d’une terre inconnue, qui tôt ou tard serait livrée à la sale manie des défricheurs, devançant de peu les épiciers. C’est UNE FRICHE DANS L’ORDINAIRE – une ZAD ??

RDV À NANTES EN SEPTEMBRE, PLACE X! RDV À NANTES EN SEPTEMBRE, PLACE X! RDV À

Comité ZAD d’Hauterives, Drôme

Le PDF : DRE PLACE PRENDRE PLA

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Appel Prendre place

PRENDRE PLACE

Pour la ZAD, le moment est venu de passer à l’offensive, et d’arracher la victoire. À nous l’initiative !

La forme de l’occupation de place s’est imposée d’elle-même : elle est dans l’air. Quand elle arrive en ville, la ZAD mute, renaît. Pour le pouvoir, elle perd le côté rassurant, et domestique, de toute « lutte locale ». Nouvelle forme, nouveau lieu. Le territoire d’une lutte franchit toute assignation à résidence.

Aucun cloisonnement n’y résiste. Quand on lance une occupation de place, on emboîte le pas au mouvement contre l’austérité, en toute connaissance de cause. Quand l’énergie, la générosité, quand l’acharnement zadiste rencontrent la puissance de généralisation d’une attaque contre l’économie. Ensemble les deux mouvements trouvent à dépasser leurs manques respectifs, en un certain point, sur une certaine place.

La situation française n’attend qu’un point de départ suffisamment intense et large pour exploser. Il y a trop de raisons de se révolter, et trop peu de points d’appui solides et vivants qui permettraient à la fois que ça tienne, et d’y croire.

L’extrême-droite est en embuscade, elle grandit à mesure que nous reculons, se nourrit seulement de notre défaitisme, de notre lâcheté. Le moindre de nos élans de courage la dissipe.

Tous à Nantes en septembre !

Avec tout ce qu’on voudra pour consolider l’occupation !

Il va falloir manger, il va falloir dormir, s’abriter, faire la fête, et pouvoir tenir.

L’heure n’est plus aux déambulations. On s’installe. Ils voudront nous déloger.

Aussi longtemps qu’on tiendra, on défera le Monde, on construira autre chose.

La civilisation colonise tout, occupons l’occupant !

 

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Joker

NTES CITY

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Affiches Prendre place

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Des affiches Prendre Place à imprimer, diffuser…  La version texte, et les différents fly arrivent bientôt.

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